Entraîner votre système nerveux à nourrir vos glandes et pas votre stress...
Cet atelier de Neuro-Activation est basé sur les découvertes de nombreux praticiens et chercheurs durant les 5 dernières décennies dans de nombreux pays. Le thème de cet atelier pourrait être décrit comme une façon de “remettre à zéro” une fonction très importante de notre système.
Équilibrer les réactions de stress que nous appelons “détresse” en équilibrant les réponses de notre système surrénalien. Lorsque cette fonction est équilibrée et sous contrôle, elle est d’une énorme valeur pour nous. Sans ce contrôle, cela peut devenir l’un de nos pires ennemis. Vivre sans stress, nourrir les glandes plutôt que le stress, se réfère au fait qu’une fois que le système surrénalien a atteint un certain point de déséquilibre, la totalité du système glandulaire peut et sera compromis.
Le système surrénalien est essentiellement un dysfonctionnement neurologique qui implique et stimule les glandes. Lorsqu'il dysfonctionne, il agit de manière contraire à nos meilleurs intérêts. Le terme le plus employé pour décrire ce phénomène est la réponse “Lutte - Fuite”.
La lutte ou la fuite
Stress est un mot que nous connaissons tous bien. Les premières recherches sur le stress (dirigées par Walter Canon en 1932) ont établi l’existence de la réponse bien connue “Lutte - Fuite - Évanouissement”. Son travail montre que lorsqu'un organisme expérimente un choc ou perçoit une menace, le système nerveux libère rapidement des hormones qui lui permettent de survivre.
Chez les humains, comme chez d’autres animaux, ces hormones nous aident à courir plus vite et se battre plus efficacement. Elles augmentent les battements du cœur et le pression sanguine, en apportant plus d’oxygène et de sucre sanguin afin d’augmenter la capacité musculaire. Elles augmentent la sudation pendant l’effort pour refroidir ces muscles et leur permettre de rester efficients. Elles retirent le sang de la peau vers le centre de notre corps afin de réduire la perte de sang si nous sommes blessés. Et pendant tout ce processus, ces hormones focalisent notre attention sur la menace à l’exclusion de toute autre chose. Ceci augmente significativement notre habileté à survivre à tout événement menaçant notre vie.
Les événements menaçants ne sont pas les seuls à déclencher ces réactions. Nous les expérimentons presque chaque fois que nous sommes confrontés à quelque chose d’inattendu ou quelque chose qui frustre nos objectifs. Lorsque la menace est faible, notre réponse l’est aussi et souvent nous ne la remarquons pas au milieu de toutes les autres distractions d’une situation stressante. Stress est un mot que nous connaissons tous.
Malheureusement, cette mobilisation du système nerveux pour la survie a aussi des conséquences négatives. Dans cet état, nous sommes excitables, anxieux, agités et irritables. En réalité, notre capacité à travailler efficacement avec les autres diminue, réduisant ainsi notre compatibilité avec le monde extérieur.
Il nous est très difficile d’effectuer des tâches précises et contrôlées lorsque notre coeur palpite et pompe. Nous sommes tellement focalisés sur la survie que cela interfère avec notre capacité à avoir des jugements justes en récoltant des informations de différentes sources. Nous sommes alors prédisposés aux accidents et moins capables de prendre les bonnes décisions. La plupart des situations ont besoin d’une approche calme, rationnelle, contrôlée et socialement sensible plutôt que basée sur la survie.
Pendant toutes ces réactions, nous consommons une énorme quantité d’énergie et de nutriments. Cela amène beaucoup de gens à consommer des aliments et boissons énergisantes. Ils diront même que cela leur donne de l’énergie. Malheureusement, cela crée une très mauvaise recette pour la biochimie de notre corps. Beaucoup trop d’hormones de stress, pas assez de sucre sanguin, la compensation de ce manque par le système nerveux qui coupe toutes les fonctions inutiles à la survie immédiate.
A court terme, nous devons garder cette réponse de lutte ou de fuite sous contrôle pour être efficace dans notre travail et équilibrer nos fonctions internes. A long terme, nous devons la garder sous contrôle pour éviter des problèmes de santé et d’épuisement.
Hans Selye a été l’un des pères fondateurs de la recherche sur le stress. son opinion en 1965 était que le “stress n’est pas nécessairement quelque chose de négatif - tout dépend comme on le prend. Le stress d’exaltation créé par un travail fructueux est bénéfique, alors que celui de l’échec, l’humiliation ou l’infection est nuisible”. Selye croyait que les effets biochimiques du stress seraient ressentis, que la situation soit positive ou négative.
Depuis lors, le stress est vu comme une “chose négative”, avec une gamme d’effets biochimiques nuisibles à long terme. Ces effets ont rarement été observés dans des situations positives. Ce que Hans Selye disait était vrai, mais il a échoué à distinguer une réponse de détresse d’une réponse saine à un défi.
La définition la plus communément acceptée du stress (attribuée principalement à Richard S. Lazarus) est que le stress est un état ou un ressenti expérimenté quand une personne perçoit que “les exigences de la situation excèdent les ressources personnelles et sociales qu’elle est capable de mobiliser”. En Neuro-training, nous définirons le stress comme “la réponse à une menace perçue, réponse qui mobilise des ressources existantes en sacrifiant les fonctions à long terme, pour survivre à la menace immédiate”.
Beaucoup de gens appellent cela stress, nous l'appelons “détresse”. C’est la réaction à quelque chose de perçu, qui continue même lorsque cette menace n’existe plus. Perçu signifie ici que le cerveau est conscient que quelque chose défie sa survie, de toutes les façons possibles, sans même que la personne soit consciente de sa propre réponse.